Rdv du 4/04

Aujourd'hui, nous sommes lundi et j'ai rdv avec David à 13 h 30.
J'avoue que, traversant une période difficile, mes rdv sont assez salvateurs. Je dirais presque qu'il n'y a que chez lui que je me sens bien, loin de mon stress ambiant permanent.
J'entre dans le cabinet et m'installe en salle d'attente. Je me balade sur Internet en l'attendant. Il arrive au bout de quelques minutes, me salue de loin puis m'invite à le rejoindre à son bureau pour convenir ensemble des prochains rdv. Étant absente la semaine prochaine, ils seront pour dans 2 semaines mais je boude car je sais que David sera en vacances à ce moment-là pour 15 jours. La patiente précédente sort de la salle de massage alors je file prendre sa place. David me rejoint alors je suis en train de retirer mes vêtements. Il étale le papier sur la table, l'abaisse et m'y étends à plat ventre.
En position, David prend place à ma gauche et ausculte ma colonne. Je me rends compte que je suis assez nouée à certains endroits sans doute à cause du stress. Il dégraffe mon soutien-gorge au passage puis continue son examen.
Après ça, il prend de la crème entre ses mains et commence le massage en douceur. Nous discutons bien sûr en même temps, prenons des nouvelles de chacun et racontons notre week-end. Il passe à droite et s'installe tranquillement contre ma hanche. Je suis toujours aussi heureuse de l'avoir contre moi. Le massage devient un peu plus intensif, certains endroits me font plus mal que d'autres mais peu importe tant que je suis avec lui. Comme d'habitude, il a toujours cette facilité pour me faire rire de ses exploits et il sait que je suis en plutôt bonne "cliente" pour ça. Notre complicité est si agréable.
J'ai à peine le temps de profiter du massage que c'est déjà terminé. David vérifie une dernière fois mon dos, m'équipe du tens puis part s'occuper du patient d'à côté.
J'ai apprécié notre moment en tête à tête mais j'aurais aimé qu'il soit plus taquin. Tant pis, une prochaine fois peut-être...
Il me rejoint une dizaine de minutes plus tard alors que je suis en train de pianoter sur mon téléphone. Je l'éteins immédiatement en ayant l'air de vouloir cacher quelque chose. Je ris.

"Pourquoi tu rigoles ?
- Pour rien, je te jure.
(Il me retire le TENS et rattache mon soutien-gorge)
- Je dis ça mais cest toujours mieux de te voir rire qu'autre chose. Tu es toujours agréable, je t'entends jamais râler ou être de mauvaise humeur. Moi, ma femme, elle fait toujours la gueule. Quand je lui demande, elle me répond mal.
- Oh non, jamais ! Faut jamais dire ça !
(Je me relève de la table de massage et vient à côté de lui pour me rhabiller, il se lave les mains)
- Bah faut dire quoi alors ?
- Rien, tu dis rien ! (Alors je pense à ce que j'aimerais qu'il fasse pour moi : venir m'enlacer tendrement par derrière et glisser un doux baiser dans mon cou. J'hésite à lui dire mais je préfère garder ça pour moi.)
- De toute façon, je vais finir homo comme ça je me casserais plus la tête à vouloir comprendre les femmes.
- Ça serait tellement dommage !
- Dommage ? Dommage pour qui ?

Je me mords la lèvre sous le masque. Je rêve de lui répondre "pour moi" mais ça serait prétentieux. Puis je pense à "la gente féminine" mais mon soupçon de jalousie, quant au fait qu'une femme pourrait avoir plus de privilège que moi, me demande de me taire. Ce que je fais assurément.
Il retourne à son bureau alors que je finis de me rhabiller. Je l'y retrouve quelques instants plus tard pour le saluer et je quitte le cabinet.

Aujourd'hui, nous sommes lundi et j'ai rdv avec David à 13 h 30. J'avoue que, traversant une période difficile, mes rdv sont assez salvateurs. Je dirais presque qu'il n'y a que chez lui que je me sens bien, loin de mon stress ambiant permanent. J'entre dans le cabinet et m'installe en salle d'attente. Je me balade sur Internet en l'attendant. Il arrive au bout de quelques minutes, me salue de loin puis m'invite à le rejoindre à son bureau pour convenir ensemble des prochains rdv. Étant...