
(Eh oui, j'ai encore oublié ma photo perso dsl)
Nous sommes vendredi et j'ai rdv avec David. Je rentre direct dans le cabinet et m'installe en salle d'attente. Aujourd'hui, je suis excitée et stressée en même temps. J'ai du mal de gérer la situation et j'avoue que l'appréhension du geste de trop de sa part qui entraînerait une explosion de la mienne devant lui ne fait que grandir.
Que se passerait-il si j'explosais ?
J'ai tellement peur qu'il me rejette !
Et s'il me disait oui ?!?!
Non ce n'est pas possible il est en couple, heureux et futur papa !
Mille pensées tournent dans ma tête et le temps me semble interminable.
Mon c½ur s'emballe quand j'entends sa voix et ses pas dans le couloir. Il faut que je tienne, il faut absolument que je tienne encore aujourd'hui ! David s'arrête devant le chambranle de la porte pour me saluer et m'inviter à prendre place dans la salle de massage pendant qu'il se met devant son ordinateur. Je le salue à mon tour en lui jetant à peine un regard en passant devant lui. Mon c½ur bat encore la chamade, j'essaie de trouver du calme en méditant quelques secondes.
"Respire Lilie, respire, ça va le faire, me dis-je tout bas."
Je me calme et commence à poser mes affaires inutiles. David entre dans la pièce alors que je suis en train de retirer mon pull. Il étire le papier sur la table, je prends une longue et profonde respiration silencieuse et viens m'allonger sur le ventre. Il ausculte minutieusement mon dos comme à son habitude. Je sursaute alors qu'il touche un endroit douloureux, en bas à gauche, auquel je ne m'attendais pas. Il effectue un point de compression pendant un moment puis remonte en dégrafant difficilement mon soutien gorge. Quelques fines mèches de cheveux traînent encore sur mon dos, David les repousse d'un geste délicat en effleurant ma nuque. Un doux frisson me traverse le corps qui réagi instantanément à cette caresse. Je soupire longuement et le plus silencieusement possible.
Il s'assied contre ma hanche droite pour commencer le massage, je suis tellement bien, tellement détendue que j'en ai oublié mes inquiétudes. Néanmoins, ses gestes sont très appuyés donc assez rudes, j'ai mal mais je ne dis rien. J'ai à peine eu le temps de savourer son corps contre le mien qu'il se relève déjà. Je fronce les sourcils et fais la moue jusqu'à ce que je constate qu'il n'est pas si loin quand je sens sa cuisse collée à ma hanche. Mon sourire revient au galop, je suis aux anges il est encore à moi pour un moment. Notre tête à tête est ultra silencieux aujourd'hui. Je me sens toujours aussi bien, tout va pour le mieux, je ne perçois aucun nuage à l'horizon. Cependant, mon calme olympien sera de courte durée, David vient titiller un des endroits le plus sensible de mon corps : ma hanche. Sa main fait de doux petits va-et-vient horizontaux, de plus en plus lents et de plus en plus langoureux et là... Je ne sais pas, je ne sais plus quoi faire. Je suis totalement déchirée par l'envie qu'il continue et par l'envie de l'implorer d'arrêter. J'ai littéralement envie de pleurer et de savourer ce plaisir défendu à la fois. Cette torture est délicieuse et infernale, j'ai l'impression de perdre la tête. J'en viens à me mordre profondément les 2 lèvres pour me faire mal et surtout pour ne pas être tentée d'exploser.
Mon merveilleux calvaire se termine quand David retire le papier glissé dans mon pantalon pour m'essuyer le dos. Je profite au maximum de ce dernier instant ensorcelant.
Pendant qu'il m'équipe du tens, je prends plaisir à le regarder dans le miroir. Son regard est trop occupé avec la machine alors je tire profit du moment pour ne pas perdre une miette de sa présence jusqu'à ce qu'il soit hors de ma vue.
Son absence me permet de reprendre mon souffle et de retrouver mon calme. Mes émotions font les montagnes russes aujourd'hui, c'en est fatigant.
David revient vers moi une bonne 10aine de minutes plus tard pour me déséquiper et m'aider à me rhabiller. Il chantonne
"Mais pourquoi suis-je de si bonne humeur ? Se demande t-il
- Parce qu'on est vendredi ! Lui répondis je
Il acquiesce en souriant.
J'aimerais tant être la cause de ta bonne humeur, pensais-je.
Il sort de la pièce et je prends alors le temps de remettre tous mes vêtements avant de devoir sortir. Je passe évidemment devant son bureau pour le saluer en cherchant son regard que je croise avec grand plaisir. Je me perds un instant dans ses yeux tout en sortant machinalement du cabinet.
Je n'ai qu'une hâte : le retrouver...
50nuancesdelya, Posté le mercredi 24 février 2021 01:54
ReveilleTonPetitCerveau a écrit : "
"Exactement 😉