Aujourd'hui, c'est mon 4ème rdv avec David, il est prévu pour 9 h 45.
Je m'installe en salle d'attente 5 min juste avant l'heure, il fait toujours une chaleur torride dans ce cabinet ?. Je choisis cependant de ne pas enlever ma veste car je sais que David viendra bientôt me chercher.
Il m'accueille avec un grand sourire et m'embrasse pour me saluer. Sa barbe naissante vient gentiment gratouiller mes joues à son contact. La salle n'est pas encore libre alors j'attends patiemment appuyée contre l'embrasure de la porte pendant que David se remet à son bureau pour gérer quelques documents. Je ne peux m'empêcher de le regarder du coin de l'½il. Ce que j'aimerais être sa secrétaire particulière, pensais-je.
Le patient précédent libère la salle de massage et David me prie de m'y rendre alors qu'il m'emboîte le pas. Je pose mon sac par terre et ma veste sur la chaise tandis qu'il prépare ma place. J'ôte mon pull, détache mon pantalon et m'allonge à plat ventre sur la table.
David prend de mes nouvelles tout en m'auscultant et moi je sursaute aux endroits douloureux. Il place un papier dans mon tanga alors qu'il baisse légèrement celui-ci avec mon pantalon. Il s'occupe aussi de détacher délicatement mon soutien-gorge pendant qu'il finit son exploration médicale.
Il prend de la crème entre ses mains et commence le massage.
Dès le premier contact de ses mains sur ma peau, c'est carrément waou ?. La semaine dernière, c'était beaucoup plus intense tant il appuyait fort et que j'en souffrais vraiment mais là, il est tellement léger que j'en ai le souffle coupé ?.
David s'assoit alors contre ma hanche et je retrouve les sensations de mes souvenirs. Nous discutons depuis un moment déjà sans vraiment nous arrêter. Finalement, le silence se fait ; même s'il y a de la musique, je n'écoute que sa respiration. Allure ni lente ni vraiment rapide, elle pourrait traduire un effort mais vu la douceur de ses gestes ce n'est pas possible. Parfois, elle est coupée comme s'il voulait me parler mais, finalement, rien ne sort de sa bouche. Moi, pendant ce temps-là, je profite au maximum de ce tête à tête, ressentant chacun de ses gestes au plus profond de moi. Mon sens du toucher est multiplié par 10, connectant chaque racine nerveuse à mon cerveau libérant une intense quantité d'hormone du plaisir. Une douce chaleur s'empare de mon corps, je ferme les yeux et me mord la lèvre inférieure. Je soupire et gémis en feintant la douleur, je me laisse aller et sens le désir affluer au centre de ma féminité.
David ne faiblit pas et continue le massage. Il m'arrache à ma rêverie quand il rentame la conversation. Nous repartons sur le sujet "cuisine", je sais qu'il est gourmand et je sais aussi que ce sujet est aussi intéressant pour un homme. Il ne manque plus qu'à combler le sujet "sexe" et notre relation rapprochée sera cellée. J'aimerais beaucoup être sa confidente.
David m'essuie tendrement le dos avec le papier et m'équipe du tens et, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il ne se gène pas pour le régler sur une forte intensité ! (Christian Grey, sors de ce corps !). Il sort de la pièce pour s'occuper du patient d'à côté et me laisse donc seule pour une 10aine de minutes.
Je me connecte sur Snapchat pour faire un débrief avec mes privilégiés. Je leur avoue sans ménagement que le massage a été divin et que je suis sur un nuage. Je suis surprise par des claquements de portes, j'ai peur que David me surprenne en pleine story mais tout va bien. Il me rejoint quelques instants plus tard pour me libérer et rattacher ma lingerie. Ce dernier contact sensuel me ravit, il est si doux et prévenant.
Je me relève et il retire le papier qui couvrait la table avant de quitter la salle. Je tente un selfie miroir. Je finis de m'habiller et me dirige vers la sortie. David est à son bureau, nous convenons ensemble des prochains rdv qui auront lieu les 11 et 14 février à 9 h 45 chacun. Il s'amuse de la date qui tombe pour la Saint Valentin et me targue de recevoir un bouquet de fleurs ce jour-là. Je lui réponds que je ne fête pas la Saint Valentin et que je trouve cette fête absurde. Pour le coup, nous sommes d'accord lui et moi. Suite à cela, nous nous saluons de vive voix et je sors du cabinet.
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